Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que chose, car une ou deux fois vous nous avez déjà rendu des services, et nous vous devons plus d’un succès à Scotland Yard, dit Lestrade. Cependant il faut que je reste avec mon prisonnier, et je dois l’avertir que tout ce qu’il dira pourra se retourner contre lui.

— Je ne demande pas mieux, répondit notre client ; tout ce que je désire, c’est que vous puissiez entendre et reconnaître la vérité tout entière.

Lestrade regarda sa montre.

— Je vous donne une demi-heure, dit-il.

— Je dois d’abord expliquer, dit Mac Farlane, que je ne connaissais nullement M. Jonas Oldacre. Son nom m’était familier, car il y a longtemps mes parents l’avaient connu, mais ils s’étaient perdus de vue. Je fus donc très surpris quand hier, vers trois heures, il entra dans mon bureau à la Cité ; mon étonnement ne fit que s’accroître quand il m’eut indiqué le but de sa visite.

Il tenait à la main plusieurs feuilles d’un agenda, couvertes de gribouillages — les voici d’ailleurs — et il les posa sur mon bureau ;