Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/115

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ne voyais nullement l’importance de cet incident, mais je me rendis compte qu’il avait une place marquée dans le plan que Holmes avait tracé dans son esprit. Tout à coup, il bondit sur sa chaise en regardant sa montre.

— Il est deux heures, messieurs, dit-il, nous allons monter chez notre ami, le professeur.

Le vieillard venait de terminer son repas et son assiette, vide, témoignait de l’appétit que lui avait attribué sa femme de charge. Son visage avait une expression étrange quand il se tourna vers nous, ayant aux lèvres son éternelle cigarette. Il était maintenant habillé et assis dans un fauteuil, auprès du feu.

— Eh bien, monsieur Holmes, avez-vous trouvé la clef du mystère ?

Et il avança vers mon ami la boîte de cigarettes. Holmes allongea la main et renversa cette boîte. Nous nous mîmes tous à genoux pour ramasser les cigarettes. Quand nous nous relevâmes, je vis que les yeux de Holmes brillaient et que ses joues étaient devenues rouges, telles que je les voyais d’habitude quand il approchait d’un dénouement prévu à l’avance.

— Oui, dit-il, je l’ai trouvée !