Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/142

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Il retourna le buvard à la lumière et nous lûmes :

« Restez près nous pour amour Dieu ! »

— Voilà donc la fin de la dépêche que Staunton écrivit quelques heures avant sa disparition. Il y a six mots qui manquent, mais voici ce qui reste… Cela semble indiquer que le jeune homme se sentait menacé d’un danger terrible et que la personne à laquelle il s’adressait pouvait seule le protéger. Remarquez qu’il écrit « nous ». Ils étaient donc, au moins, deux. Quel pouvait être l’autre, sinon l’homme barbu qui semblait lui-même en proie à une vive agitation ? Quel est le lien entre Godfrey et cet homme, et quelle peut être cette troisième personne dont il demande l’aide dans ce danger si pressant ? Le but de notre enquête se précise déjà.

— Il faut établir à qui cette dépêche a été adressée, fit remarquer Watson.

— C’est vrai, mon cher Watson, j’y avais déjà songé, mais vous n’êtes pas sans avoir remarqué que si vous entrez dans un bureau de poste et si vous demandez à examiner l’original d’une dépêche envoyée par une autre