Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/152

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de cette Université et, de plus, un penseur d’une réputation européenne. Sans être fixé sur son prestige, on ne pouvait s’empêcher, en le voyant, d’être frappé par son visage carré et massif, par ses yeux profonds sous ses sourcils épais, par l’expression impérieuse de sa bouche. Je lus en lui la science unie à une vie sévère, ascétique, à un caractère triste et glacial. Il tenait à la main la carte de mon ami et nous salua d’un air contraint.

— J’ai déjà entendu prononcer votre nom, monsieur Sherlock Holmes, je connais votre profession et… elle ne me plaît guère !

— Vous êtes d’accord sur ce point, docteur, avec tous les criminels de l’Angleterre, dit mon ami tranquillement.

— Lorsque vos efforts tendent à empêcher ou à punir le crime, ils sont dignes de la sympathie générale, bien qu’à mon avis, la police officielle soit suffisante ; mais, où je trouve votre profession sujette à la critique, c’est lorsque vous cherchez à vous emparer des secrets des particuliers, lorsque vous vous mêlez à des affaires de famille qui doivent rester cachées, enfin lorsque vous faites perdre le