Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/162

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— Ce médecin, dit Holmes, est un adversaire loyal. Enfin, il excite ma curiosité. Il faut que j’en sache plus long avant de le quitter.

— Voilà sa voiture à la porte ; le voici qui monte ; il a jeté un coup d’œil sur notre fenêtre en sortant. Voulez-vous qu’à mon tour je le suive en bicyclette ?

— Non, non, mon cher Watson, malgré la confiance que j’ai en votre intelligence, je ne crois pas que vous soyez de taille à lutter contre le docteur. Nous arriverons peut-être au but en faisant une enquête toute spéciale dont je me chargerai. Il va falloir sans doute que je vous laisse seul ici, car un seul homme attire moins l’attention que deux. Sans doute, vous trouverez de quoi vous occuper dans cette vieille cité, et j’espère avant ce soir vous apporter de meilleures nouvelles.

Une fois de plus, mon ami devait éprouver une déception. Il rentra le soir fatigué, sans avoir pu rien découvrir.

— Mauvaise journée, Watson ! dit-il. Après m’être formé une idée générale de l’itinéraire du docteur, j’ai passé tout mon temps à visiter les villages de ce côté de Cambridge où