Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/170

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— Excusez-moi, docteur, je crois qu’il y a méprise, dit mon ami avec dignité. Si vous voulez descendre avec nous, nous nous expliquerons loyalement sur cette malheureuse affaire.

Un instant plus tard, nous étions descendus tous les trois dans un petit salon.

— Eh bien, monsieur ? dit-il.

— Tout d’abord, je dois vous faire connaître que je ne suis pas au service de lord Mount-James et que mes sympathies, dans cette affaire, sont loin d’être pour lui. Quand un homme a disparu, je fais mon métier en le recherchant… et puisqu’il est retrouvé l’affaire se termine là, tout au moins en ce qui me concerne, car je ne manque jamais, sauf quand je me rencontre en face d’un crime, d’éviter tout scandale privé. Si, comme je le crois, la loi n’a en rien été violée dans cette affaire, vous pouvez entièrement compter sur ma discrétion.

Le Dr  Armstrong s’avança vers mon ami et lui tendit la main.

— Vous êtes un brave homme ; je vous avais méconnu et je suis heureux d’avoir fait votre