Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/188

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donnant à son visage une expression terrible. L’homme était évidemment au lit au moment où l’alarme avait été donnée, car il portait une chemise de nuit brodée et ses pieds nus dépassaient son pantalon. La tête avait été broyée, et toute la pièce témoignait de la violence avec laquelle le coup avait été porté. À côté de lui se trouvait le tisonnier faussé ; Holmes l’examina, ainsi que toute la salle, avec la plus scrupuleuse attention.

— Ce vieux Randall doit être un solide gaillard, dit Holmes.

— Oui, répondit Hopkins, je me rappelle avoir entendu parler de lui. C’est un rude client.

— Vous n’aurez aucune difficulté à l’arrêter.

— Pas la moindre. Nous étions sur sa piste depuis quelque temps, mais le bruit courait qu’il était passé en Amérique. Maintenant que nous savons que la bande est dans le pays, je ne sais pas comment il pourra nous échapper. Son signalement a été transmis à tous les ports d’embarquement et une récompense a été offerte à qui le découvrirait. Ce qui me renverse cependant, c’est que les bandits aient eu le