Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/86

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lueur du gaz, notre visiteur nocturne : c’était le jeune Stanley Hopkins, un détective sur l’avenir duquel Holmes fondait les plus grandes espérances et auquel il avait plusieurs fois témoigné un vif intérêt.

— Est-il là ? demanda Hopkins à la femme de ménage.

— Montez, mon cher ami, dit la voix de Holmes. J’espère que vous ne voulez pas nous faire sortir par une nuit pareille ?

Le détective monta l’escalier, son imperméable ruisselait ; je l’aidai à le retirer, tandis que Holmes attisait le feu.

— Maintenant, mon cher Hopkins, approchez-vous et chauffez-vous les pieds. Voici un cigare et le docteur connaît une certaine recette d’eau chaude et de citron mélangés, qui constitue un excellent remède contre la pluie. Il faut que la chose en vaille la peine pour que vous soyez sorti ce soir, par un temps pareil ?

— Oui, vraiment, monsieur Holmes, j’ai eu une après-midi fort agitée, je vous le promets. Avez-vous lu dans les journaux du soir le compte rendu de l’affaire Yoxley ?