Page:Doyle Souvenirs de Sherlock Holmes.djvu/211

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choses au commencement, il ne peut y avoir qu’une solution.

— Laquelle ?

— Eh bien ! tout roule sur deux points. Le premier est d’avoir fait écrire à Pycroft la déclaration qu’il consentait à entrer dans cette société bizarre. Ne voyez-vous pas combien ceci est suggestif ?

— Non, je ne saisis pas.

— Allons, pourquoi la leur fallait-il, cette déclaration ? Ce n’est pas au point de vue affaires, car les conditions se font plus souvent verbalement, et il n’y avait aucune raison sérieuse pour faire exception à cette règle. Ne voyez-vous pas, mon jeune ami, qu’ils avaient un grand intérêt à obtenir un spécimen de votre écriture, et qu’ils n’avaient pas d’autre moyen de l’avoir ?

— Et pourquoi ?

— Justement. Pourquoi ? Quand nous aurons répondu à cette question, notre problème sera bien près d’être résolu. Pourquoi ? Il ne peut y avoir qu’une raison plausible ; quelqu’un voulait apprendre à imiter votre écriture ; il lui en fallait donc avant tout un spécimen. Et maintenant si nous passons au second point, nous constatons qu’il ne fait que confirmer le premier. Ce point est la requête que vous fit Pinner de ne pas envoyer votre démission, mais de laisser le directeur de cette importante maison dans la certitude