Page:Doyle Souvenirs de Sherlock Holmes.djvu/232

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que je m’informais de ce qu’était devenu Brunton. Sans aucun doute, il avait disparu. Son lit n’était pas défait et personne ne l’avait vu depuis qu’il était monté dans sa chambre, la veille au soir, et cependant, il avait quitté la maison, bien que les portes et les fenêtres eussent été trouvées fermées le matin. Ses vêtements, sa montre, et même son argent, on les retrouva dans sa chambre ; seul, l’habit noir qu’il portait habituellement n’y était pas, ses pantoufles non plus. En revanche, ses bottines se trouvaient à leur place habituelle.

« Où donc pouvait être allé Brunton, et qu’était-il devenu ?

« Naturellement, on fouilla la maison et les communs, on ne trouva pas trace du fugitif. Comme je vous l’ai dit, cette demeure est un vrai labyrinthe, surtout cette partie de l’ancien bâtiment qui est maintenant inhabitée ; nous eûmes beau explorer les coins et recoins des greniers, nous ne découvrîmes pas le moindre vestige de l’homme que nous cherchions. Il me paraissait invraisemblable qu’il ait pu partir, en laissant tout ce qu’il possédait ; mais enfin, où était-il ? Je fis venir la police de l’endroit sans aucun succès. Il avait plu la nuit précédente ; nous parcourûmes les prés et les chemins autour de la maison sans trouver aucune trace de pas. Les choses en étaient là, lorsqu’un nouvel incident