Page:Doyle Souvenirs de Sherlock Holmes.djvu/98

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— Vous avez certainement eu votre part d’infortune, répliqua Holmes. Croyez-vous que vous puissiez faire avec moi le tour de la maison ?

— Oh ! oui, et j’aimerais à me réchauffer un peu au soleil. Joseph nous accompagnera.

— Et moi aussi, s’écria miss Harrisson.

— Malheureusement non, fit Holmes, secouant la tête. Je crois devoir vous demander, mademoiselle, de rester assise exactement où vous êtes.

La jeune fille reprit son siège d’un air ennuyé. Son frère nous avait rejoints et nous sortîmes tous les quatre ensemble. Nous fîmes le tour de la pelouse pour arriver au côté extérieur de la fenêtre du jeune diplomate. Il y avait, comme on l’avait dit, des traces de pas sur la plate-bande ; mais, par malheur, elles étaient confuses et vagues. Holmes les examina de près pendant un moment, puis se releva, en haussant les épaules.

— Je ne pense pas, dit-il, que cela puisse nous fournir une piste quelconque. Faisons le tour de la maison et voyons pourquoi cette fenêtre a été choisie plutôt qu’une autre par le voleur. J’aurais cru ces larges fenêtres du salon et de la salle à manger plus capables de le tenter.

— On les voit mieux de la route, fit observer Joseph Harrisson.

— Ah ! oui, c’est vrai. Mais il y a là une porte à laquelle il aurait pu s’attaquer. À quoi sert-elle ?