Page:Dupin - De l’éléphantiasis des bêtes bovines.djvu/36

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Quant aux ulcères qui peuvent exister dans telle ou telle partie du corps, on peut les panser avec des excitants dessiccatifs tels que vin, teinture de quinquina et poudre de charbon.

Entourés de soins bien entendus, les sujets que la maladie a peu affaiblis peuvent récupérer une santé suffisante, sinon pour continuer leur travail, du moins pour pouvoir être livrés plus tard à la boucherie dans un état d’embonpoint assez satisfaisant ; ceux, au contraire, dont les lésions locales, très-étendues, n’offrent plus de prise aux agents thérapeutiques et hygiéniques, doivent subir le sort des incurables, en un mot, être sacrifiés sans retard.

E. Dupin