Page:Duru et Chivot, Madame Favart.djvu/9

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BISCOTIN.

Eh bien ?…

COTIGNAC.

Eh bien ! pas du tout… nous n’étions pas plus tôt entrés dans une auberge, pour relayer et nous rafraîchir un peu, que nous entendions au dehors une voix qui criait : « Garçon ! un picotin d’avoine pour Aglaé, et une omelette pour moi !… » C’était lui et sa jument qui nous avaient rattrapés.

SUZANNE.

Voyons, papa, s’il a affaire du même côté que nous, il est bien libre de suivre la même route…

COTIGNAC.

Tu trouves cela, toi… Heureusement qu’Arras est grand et qu’il ne sait pas à quelle auberge nous sommes descendus… J’espère donc cette fois, que nous ne le reverrons plus…

HECTOR, dans la cour.

Garçon ! un picotin pour Aglaé, et une omelette pour moi…


Scène III

Les Mêmes, HECTOR.
QUATUOR
SUZANNE.
––––––C’est lui !
HECTOR, apercevant Suzanne.
––––––C’est lui ! C’est elle !
COTIGNAC, furieux.
––––––C’est lui ! C’est elle ! Le voici !
––––––Que vient-il faire ici !