Page:Edgeworth - Contes de l enfance.djvu/65

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LA FAUSSE CLEF.


M. Spencer était un homme aussi bon que sensible. Il avait entrepris l’éducation de plusieurs pauvres enfants parmi lesquels se trouvait un jeune garçon nommé Franklin, qu’il avait élevé depuis l’âge de cinq ans.

Cet enfant avait le malheur d’être le fils d’un homme qui s’était déshonoré, et on lui reprochait sans cesse sa naissance. S’il lui arrivait de se quereller avec les enfants du voisinage, on lui disait qu’il finirait comme son père. Mais M. Spencer