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LES MÉMOIRES D’AURORE.




I

— La maison aux deux entrées. —


C’était dans cette étroite et vieille rue du Chantre qui naguère salissait encore les abords du Palais-Royal. Elles étaient trois, ces ruelles qui allaient de la rue Saint-Honoré à la montagne du Louvre : la rue Pierre-Lescot, la rue de la Bibliothèque et la rue du Chantre ; toutes les trois noires, humides, mal hantées, toutes les trois insultant aux splendeurs de ce Paris central, étonné de ne pouvoir guérir cette lèpre honteuse qui lui faisait une tache en plein visage.

De temps en temps, de nos jours surtout, on