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IX

— Les trois souhaits. —


Dona Cruz avait les yeux mouillés : un tremblement fiévreux agitait les membres d’Aurore.

Elles étaient belles toutes deux et à la fois jolies. — Le rapport de leurs natures se déplaçait en ce moment. La mélancolie douce était pour dona Cruz, d’ordinaire si pétulante et si hardie. — Un éclair de jalouse passion jaillissait des yeux d’Aurore.

— Toi !… ma rivale !… murmura-t-elle.

Dona Cruz l’attira vers elle malgré sa résistance et la baisa :