Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/26

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Il ne pensait point et ne voulait point penser. Son esprit était un riant chaos, et le souvenir et l’espoir se taisaient pour ne point troubler les doux repos de l’heure présente.

Les heures passaient. — Le soleil de midi vint frapper le vitrage de la terrasse. Les fleurs ouvrirent leurs corolles assoupies et mirent dans l’air leurs pénétrants parfums.

Bembo, lorsqu’il sentit l’odeur des myrtes et des orangers, tressaillit légèrement ; ses traits s’animèrent, ses lèvres eurent un sourire.

Il se leva pour s’étendre dans un vaste fauteuil qui était au pied du lit de jour. Son regard s’était alangui, sa tête se renversait mol-