Page:Fantasmagoriana (tome 1).djvu/141

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
123
les portraits de famille.

assise à la porte, jouoit avec un petit chien qui se mit à japper. Ferdinand, que ce singulier accompagnement tira de sa rêverie, pria la jeune fille de lui dire qui demeuroit dans cette maison. « C’est mon père, répondit-elle, en souriant. Entrez, monsieur. » En finissant ces mots, elle monta lestement l’escalier.

Ferdinand hésita un instant à se rendre à cette invitation un peu brusque. Mais le maître de la maison descendit, en lui disant, d’un ton amical : « Monsieur, notre musique seule vous a probablement attiré en ce lieu ; n’importe, c’est la demeure du pasteur, soyez-y le bien-venu. Mes voisins et moi, continua-t-il, en faisant monter Ferdinand, nous nous réunissons alternativement chez l’un d’entre nous, une fois la semaine, pour

6.