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la tête de mort.

fester chez le fossoyeur, retinrent encore l’assemblée.

« Dieu soit loué ! » s’écria le fossoyeur en se réveillant, « le voici enfin rendu au repos ! »

« Qui donc, vieux papa ? » dit le colonel.

« Feu notre maître d’école. »

« Quoi, cette tête étoit donc réellement la sienne ? »

« Hélas ! si vous daignez ne pas vous en fàcher, je vous dirai qu’oui. Des espiègleries de la part des vieilles gens ! on auroit peine à le croire ; cependant je m’en suis avisé. Voilà ce qui en est arrivé. »