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ils n’ont pas toujours fait tous leurs efforts pour rechercher la vérité, et ils se sont souvent contentés de répéter ce qui avait déjà été écrit. D’autres, dans le but de nuire à la renommée sans cesse croissante de la race, se sont basés sur la mauvaise conformation de quelques sujets, pour en donner les caractères généraux. Parmi les hommes qui s’en sont occupés le plus consciencieusement, je dois citer Grognier, qui, enfant du Cantal, a étudié particulièrement la race, et lui a donné le nom qu’elle porte. Il l’a décrite dans tous ses détails, il a cherché à la propager, à la rendre, pour ainsi dire populaire. Depuis cette époque, un éminent agronome du pays, M. Richard, du Cantal, a souvent fait ressortir ses qualités ; il a même soutenu des polémiques sérieuses contre eux qui avec un parti pris, cherchaient à affaiblir la célébrité qu’elle prenait dans les concours.

M. Tyssandier, qui s’est voué entièrement à l’œuvre d’amélioration, a rédigé de nombreux rapports, précieux documents à consulter.

PRODUCTION, COMMERCE.

La quantité d’animaux que fournit la race de Salers est considérable. On peut évaluer à plus de 100,000, le nombre des nourrices, ce qui porte la population à un chiffre très-élevé ; car, chaque vache a un veau, et à un moment donné deux. Les deux tiers de ces jeunes animaux sont élevés pour être vendus à l’âge de 15 ou 18 mois. Les propriétaires de grandes fer-