Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/26

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CAMILLE, même jeu.

Ah ! oh ! je vous demande pardon. (Gagnant jusqu’au cartonnier avec des révérences à reculons.) Je demandais ça parce que si ç’avait été pour M. le directeur de la Boston Life Company…

LUCIENNE.

Oui, monsieur, oui…

CAMILLE, il est arrivé au cartonnier, y remet son dossier, referme le tiroir puis, au moment de sortir fond à droite.

Je vous demande pardon !

LUCIENNE, qui l’a regardé partir avec des yeux ébahis, — après un temps.

Qu’est-ce que c’est que cet Iroquois ?

Tout en parlant, elle est passée à droite.

Scène IV

LUCIENNE, ÉTIENNE, puis RAYMONDE.
ÉTIENNE, arrivant du fond.

Je viens voir si madame ne s’ennuie pas trop !

LUCIENNE (2), vivement à Étienne.

Oh ! mon ami, vous allez me dire : il est entré un homme à l’instant…

ÉTIENNE (1), avec un léger sursaut de surprise.

Un homme ?

LUCIENNE,

Oui, il m’a parlé agrach. Je ne sais pas ce