Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/100

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Le Général.

Buéno ! Quel il est cet homme, puisque vous le connaît ?

Bois-d’Enghien, à part.

Ah ! et puis, après tout, puisqu’il y tient tant… (Haut.) Vous voulez absolument que je vous le dise ?

Le Général

Yo vous prie…

Bois-d’Enghien, avec fatuité.

Eh ! bien, c’est… (Riant.) Ah ! ah ! ah ! vous voudriez bien le savoir.

Le Général, riant aussi.

Si !… (Sérieux.) Porqué yo lo touerai !

Bois-d’Enghien, ravalant ce qu’il allait dire, et à part, gagnant la gauche.

Me tuer ! Sapristi ! (Riant au général pour dissimuler son émotion.) Ah ! ah ! ah ! elle est bonne ! (Le Général rit aussi par complaisance.)

(Ils sont tous les deux à gauche. Pendant ce qui précède, on a vu la porte du vestibule laissée ouverte, et sans être aperçue des deux hommes, passer la baronne reconduite par Lucette.)
Lucette, dans le vestibule, une fois la baronne hors de vue du public.

C’est entendu, Madame, à ce soir ! (On l’entend fermer la porte, invisible au public, du vestibule sur l’escalier.)

Le Général, s’arrêtant de rire et revenant à son idée fixe.

Bueno, c’est… ?