Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/211

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il faudrait encore que ça me coutât de l’argent. Ah ! non !

Bouzin.

Cependant…

(Pendant ce qui précède, le général, avec une figure où se dissimule mal une colère contenue, surgit de l’escalier et sonne à droite.)
Bois-d’Enghien.

Allons bon !… Qui est-ce qui vient là encore ?

Bouzin.

Pardon, mais…

Bois-d’Enghien.

Oui, oui, tout à l’heure ! Tenez, voulez-vous me rendre un service… je n’ai personne pour ouvrir, voulez-vous y aller ?

Bouzin.

Volontiers ! (Il fait mine d’aller à la porte du palier.)

Bois-d’Enghien, l’arrêtant et lui indiquant la porte du fond.

Non. Tenez, par là… Vous suivez le couloir et à droite… Vous m’excuserez et vous direz que je ne puis recevoir.

Bouzin.

Parfait. (Il sort par le fond, le général ressonne.)

Bois-d’Enghien

Qu’est-ce qu’on a donc à sonner comme ça, ce matin ?