Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/213

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Bois-d’Enghien.

Mais oui, quoi ?

Le Général.

Il m’a nommé « la Canaque » ! Boussin ! « la Canaque » ! (Il a gagné l’extrême gauche no 1.)

Bouzin, affolé, paraissant au fond.

Monsieur, c’est le géné… (Reconnaissant le général.) Sapristi, encore lui ! (Il referme brusquement la porte et disparaît comme un fou.)

Le Général.

Loui ! Attends, Boussin ! Attends, Boussin !

Bois-d’Enghien, essayant de s’interposer.

Voyons ! voyons !

Le Général.

Laissez-moi ! Tout à l’heure, vouss ! (Il repousse Bois-d’Enghien et se précipite par le fond à la poursuite de Bouzin.)

Bois-d’Enghien.

Non, mais c’est ça, ils viennent se dévorer chez moi, à présent ! (Il ouvre la porte donnant sur le palier pour voir, toujours derrière son battant de porte, ce qui va se passer.)

Bouzin, apparaissant par la porte donnant de droite, qu’il referme brusquement, s’élance dans l’escalier en passant devant Bois-d’Enghien sans s’arrêter. Ne lui dites pas que je monte ! Ne lui dites pas que je monte !