Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/223

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Bois-d’Enghien.

Hein ?

Lucette, tirant de sa poche le pistolet du deuxième acte.

Tu sais, mon pistolet ? Eh bien ! je vais me tuer !

Bois-d’Enghien, se précipitant au dehors, la porte reste grande ouverte.

Te tuer ! te tuer ! (Se jetant sur Lucette.) Veux-tu me donner ça !

Lucette, se débattant.

Jamais de la vie !

Bois-d’Enghien, essayant de lui arracher le pistolet.

Veux-tu me donner cela ? (Au public, tout en lui tenant le bras au bout duquel est le pistolet.) Oh ! ce pistolet ! je le trouverai donc toujours entre nous ?

Lucette, même jeu.

Veux-tu me laisser !

Bois-d’Enghien.

Allons ! allons ! donne-moi ça !

Lucette.

Non !

Bois-d’Enghien.

Si ! (Il a saisi le pistolet par le canon, Lucette le tire par la crosse, ce qui fait sortir l’éventail de sa gaine. Restant avec le pistolet en main, l’éventail sorti.) Hein ?