Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/60

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Lucette, voulant tout de même être aimable.

En tout cas, ça prouve la générosité du donateur !

Bouzin.

Ah ! oui. (À part.) Et son imbécillité ! (Haut.) Alors, pour en revenir à ma chanson…

Lucette.

Eh bien ! voilà…

De Fontanet, se levant et rapprochant sa chaise de la table.

Ah ! bien, ma chère diva, je vois que vous avez à travailler. Je vais vous laisser.

Lucette, se levant également.

Vous partez ! attendez, je vous accompagne. (Elle reporte sa chaise au-dessus de la table.)

De Fontanet.

Oh ! je vous en prie…

Lucette, faisant passer Fontanet et l’accompagnant.

Du tout, du tout ! (À Chenneviette.) Tiens, viens avec moi, toi, par la même occasion je te remettrai ce que tu sais pour le petit, tu pourras l’envoyer immédiatement.

De Chenneviette.

Ah ! bon !

(Bouzin, sans se lever, a suivi tout ce mouvement en pivotant petit à petit avec sa chaise, de sorte qu’il est dos aux spectateurs.)