Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/69

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Lucette, au milieu de la scène et au-dessus, (1) d’un air plein de sous-entendu.

Alors…, viens m’habiller ?

Bois-d’Enghien, (2) comme un enfant boudeur.

Non !… pas encore !

Lucette, descendant.

Qu’est-ce que tu as ?

Bois-d’Enghien, même jeu.

Rien !

Lucette.

Si ! tu as l’air triste !

Bois-d’Enghien, se levant et prenant son courage à deux mains.

Eh bien ! oui ! si tu veux le savoir, j’ai que cette situation ne peut pas durer plus longtemps !

Lucette.

Quelle situation ?

Bois-d’Enghien.

La nôtre (À part.) Aïe donc ! Aïe donc ! (Haut.) Et puisqu’aussi bien, il faut en arriver là un jour ou l’autre, j’aime autant prendre mon courage à deux mains, tout de suite : Lucette, il faut que nous nous quittions !

Lucette, suffoquée.

Quoi !

Bois-d’Enghien.

Il le faut ! (À part.) Aïe donc ! Aïe donc !