Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 5.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
33
DE GUSTAVE FLAUBERT.

réconcilier et d’arranger les choses. Je regarderais comme déplorable, pour la pièce de Bouilhet, que Madame Plessy n’eût pas le rôle de la duchesse.

Mais notre ami Bouilhet (entre nous — je dis entre nous, car ce reproche mérité le révolte) est d’une lourdeur, d’une négligence, d’une maladresse, d’une veulerie insigne dans toutes les choses de ce monde. Il a besoin, dans son intérêt, qu’on le surveille et qu’on le pousse. Et encore !

Du Camp m’a écrit de Naples, deux fois, de vous envoyer mille bons souvenirs. Il est maintenant à Bade.

Je ne sais encore si j’irai à Vichy au mois d’août.

En tout cas, nous nous reverrons au milieu de septembre.

Adieu. Bonne humeur et bonne santé. Je vous baise les mains bien tendrement.


728. À ERNEST DUPLAN.
[Croisset] samedi 26 [juillet 1862].
Mon cher Ami,

Je n’entends point parler de Lacroix ni de personne. Il serait peut-être temps de reprendre les négociations et d’en finir. Qu’en pensez-vous ?

Je voudrais bien que la chose fût terminée dans une quinzaine, quand je passerai par Paris pour aller à Vichy.

Pour que mon bouquin paraisse au commencement de novembre, il faudrait commencer à imprimer dès le milieu de septembre. Et puis, ça