Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/116

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au ventre, le supérieur plus creusé. Le pied droit manque. — On ne peut se lasser de voir cette délicieuse chose.

dans la pinacothèque.

Torse de femme, chemise plissée.

Les plis tombent tout droit, carrés et réguliers ; entre les deux seins, un pli plus large que tous les autres fait milieu et, de chaque côté de lui, tombent les autres, le second descendant plus bas que le premier, ainsi de suite ; cela va ainsi comme par étages jusqu’au-dessous des seins.

Coiffure de femme à un petit torse sans tête.

Les cheveux sont divisés en deux ; de chaque côté quatre tresses qui tombent sur les seins, que l’on voit entre elles. Les tresses, se touchant d’abord, vont, à mesure qu’elles descendent, en s’écartant.

Une tête d’homme ceinte d’un cordon ; entre le cordon et le front, les cheveux sont disposés en petits boutons pressés.

Le travail de chaque boucle peut se comparer à une coquille de colimaçon. Quatre rangées. Cette coiffure, faisant courbe, couvre la moitié du front et descend jusqu’aux oreilles.

Idem dans une petite tête de femme.

Un petit bas-relief : une femme et un faune, partie inférieure du corps seulement.

La femme, debout et comme moulée dans son vêtement qui lui colle au corps, vue de trois quarts ; les deux mains cachées sous sa draperie qui fait des plis entre son corps et son bras droit.