Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Peintures murales.

Architecture et paysages :

Trois grands bas-reliefs peints, 25-24-23. — 25. Une femme ouvre une porte et va descendre l’escalier qui vient vers vous ; la porte entre-bâillée est en perspective. Effet cherché et qui se retrouve dans 24 deux fois, à chaque extrémité du tableau. Cette recherche de l’effet produit par la perspective me paraît constant dans les reproductions d’architecture ; on l’observe ici, 25, sur la ligne supérieure d’un baldaquin près de la porte ; sous ce dais carré une femme nue assise sur ses genoux ; un autre baldaquin semblable, 23, avec une femme pareille.

Le fond des portes, panneau principal, est rouge avec de larges bordures jaunes, les linteaux sont jaunes ; en dessus des corniches, très en relief, femmes à queue de dragon et sphinx ailés.

Sur les piliers et les corniches, statues : ainsi, dans un salon à colonnes d’un ton jaune (ancien n° 240), couvert sur les boiseries d’arabesques Louis XV, se voit un lion sur le large socle carré d’une lourde statue ; le socle est très large pour pouvoir servir de piédestal au lion ; ainsi dans le n° 15, sur le bord d’un entablement, un éléphant serre dans sa trompe son petit. Quelquefois la représentation se borne à une perspective de portiques et de colonnades : ex-ancien n° 901, le dessus, après une bordure où il y a des personnages peints, représente la partie supérieure d’une maison avec une terrasse défendue par un balcon de bois en X ; sous l’X semble être une tenture ;