Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/209

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partie du milieu, un peu en retrait, s’élève une tour, à pans, surmontée d’une boule.

Système d’éclairage composé d’un tronc d’arbre à nœuds et d’un bout de branche supportant quatre lampes. — Les lampes, toujours suspendues à des chaînettes, ont leur anneau passé aux quatre bras du tronc, qui sont des branches. La quatrième lampe est suspendue à une branche, plus basse et plus courte, partant du milieu du tronc à peu près.

Système d’éclairage composé d’une colonne supportant quatre lampes. — Comme dans la précédente, la base d’où s’élève la colonne est complètement carrée, les lampes toujours de formes différentes ; la colonne ici est placée juste au milieu.

Un tronc d’arbre se bifurquant supporte deux lampes.

À un autre tronc d’arbre supportant trois lampes, les lampes sont en forme d’escargot, l’animal sort de sa coquille.

Quantité de candélabres : tiges droites en haut desquelles est un petit plateau pour mettre des lampes. — La tige est un tronc de palmier, un roseau, une épine (plus rare) avec des nœuds, imitant un bâton qu’on vient de couper. Ces tiges, appuyées sur trois ou quatre pieds, terminées par des pattes de biche ou des griffes ; elles sont toutes fort longues, celles qui sont simples sont généralement cannelées. L’une a un bracelet long qui glisse dans toute la largeur de la tige et qui supporte, par une tringle faisant col de cygne, un support pour mettre une seconde lampe ; ce bracelet s’arrêtait par une épingle que l’on enfonçait dans un trou pratiqué dans la tige et attaché à la tringle en col de cygne par une petite chaînette. Sur le haut de