Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/210

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la tige, une rondelle pour poser la lampe comme à toutes les autres ; on avait ainsi, dans le même ustensile, une lumière fixe dessus, et une autre plus bas, que l’on pouvait abaisser et monter (et maintenir) à volonté.

Une petite lampe en forme de pied humain. — Pied gauche. La mèche sortait par le pouce, le trou est la place de l’ongle, l’huile se versait par la place du milieu de l’os, coupé.

Vases à cendre. — Avec des anses mobiles que l’on entre et que l’on défait par la pression. Sur le bord extérieur du vase, sorte de panier oblong, deux têtes de biches dans la bouche desquelles est cachée la conette où entre le goupil de l’anse.

Deux seaux plus minces à la base qu’en haut. — Les anses, toutes plates, se rabattent des deux côtés exactement sur les bords du vase et, disparaissant ainsi à l’œil, font un léger renflement, corniche sur le bord du vase, et semblent adhérents à son architecture. C’est une des choses les plus ingénieuses et les plus profondément sensées comme goût et comme commodité que l’on puisse admirer.

Un rhyton. — Tête de cerf en bronze, à yeux d’argent ; les oreilles sont à leur place, mais les cornes sont réunies (pour pouvoir servir d’anses) jusqu’à une certaine distance, où elles se divisent et partent chacune de leur côté.

Des peignes. — Tous en forme de démêloirs, quelques-uns très petits.

Trois poids pour peser des combustibles. — L’un est un cochon, l’autre un osselet, le troisième un fromage ; ils ont, sur leur dessus, une poignée de la forme de celle de nos fers à repasser.