Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/232

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lit et tenant une lyre de la main gauche (lyre semblable), vient de se lever tout à coup (d’après les plis amassés et qui viennent de tomber sur le milieu de ses cuisses) dans un mouvement rapide et s’avance vers elle.

Charmant morceau, bas-relief complètement sorti ; la sculpture est peut-être un peu longue, mais cela contribue à l’élégance. Les seins des femmes fort écartés, les côtes se voient sous la chair, admirable ventre de la femme qui tend le bras (la seconde).

POMPÉI.

amphithéâtre.

Deux entrées, une du côté du Vésuve, une autre du côté de Castellamare. Pour arriver sur l’arène, il faut par toutes les deux descendre ; l’entrée tournée du côté du Vésuve avait une rampe, ce qui se reconnaît à des trous placés dans le dallage et destinés à tenir les bâtons qui supportaient la rampe ; l’autre entrée n’arrive pas droit sur l’arène, elle fait un angle. En entrant par le côté du Vésuve, il y a plus de gradins conservés à gauche qu’à droite, c’est la partie qui est du côté de Castellamare qui a moins souffert ; ses constructions supérieures existent encore.

Les gradins, à partir du haut, sont au nombre de 18, puis un petit couloir de circulation pour les gens qui avaient à se placer sur ces gradins ; le