Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/235

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grand théâtre.

Le postscénium est plus étroit et la scène plus large, elle s’ouvrait également sur le postscénium par trois portes ; ainsi il y avait une porte plus grande au milieu, flanquée en avant de deux piliers, ou plutôt piédestaux qui devaient supporter des statues.

Ce mur, se courbant, s’avançait et son avancée semble destinée à supporter quelque chose, sans préjudice des statues placées derrière, dans des niches ; il y avait encore un retrait du mur, puis une avancée et une porte, après quoi une avancée et une retraite ; enfin, sur les deux côtés de la scène, une porte latérale.

Dans le fossé entouré d’un double mur qui est sur l’avant de la scène, il y a dans le sol des trous carrés, assez profonds ; le long du mur qui regarde le scénium, entaillement carré longitudinal destiné (?) à recevoir des piliers carrés qui y auraient été adossés ; le peu de largeur de cet entaillement ne permet pas de supposer que c’était la place destinée aux musiciens (?). Quant au côté extérieur de ce même mur, celui qui fait face aux spectateurs, voici ce qu’il présente (en le regardant le dos tourné au public) : au milieu, une demi-rotonde, puis, de chaque côté, une petite niche carrée, un escalier de quatre marches (montant sur la scène ? alors on passait sur le fossé, entre deux murs qui auraient été recouverts ?), le mur, un pilier en briques, le mur.