Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/237

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tique, deux colonnes de chaque côté de l’escalier, puis, sur les côtés (de la plate-forme), une ronde unie à gauche, une cannelée à droite.

En face est la porte du sanctuaire, escortée des deux niches ci-dessus. Le sanctuaire est divisé en deux parties, c’est-à-dire que s’élève, dans toute la largeur de la pièce, une construction en briques à hauteur d’homme à peu près, telle qu’un long et haut fourneau de cuisine ; le dessous de cette construction est voûté, c’est-à-dire qu’elle repose sur une petite voûte dans laquelle on pénètre par deux petites portes, hautes de deux pieds et demi environ. Sur le dessus de cette construction, au milieu, une borne carrée (piédestal ? socle d’autel ?).

Sur les murs latéraux du sanctuaire, à mi-hauteur, il reste des avancées de pierre (modillons sculptés, qui devaient supporter les poutres du plancher du second étage ? ou des statuettes ? s’il n’y avait pas de second étage).

Les niches des deux côtés citées plus haut reposent sur une base très large qui ressort du plan extérieur de la plate-forme du temple, et extérieurement fait saillie sur cette ligne. — En dehors du mur du fond du sanctuaire est une petite niche, avec un tympan et décorée de rinceaux.

Tout autour du carré qu’enferme la colonnade quadrilatérale, et en dedans d’elle, court une rigole pour l’écoulement des eaux. Parmi les colonnes, sur leur ligne, entre elles, se voient des espèces de larges piliers en briques, à hauteur de la poitrine à peu près, avec, sur le dessus, une gorgerette de dégagement ; il y en a deux sur la