Page:Flaubert - Théâtre éd. Conard.djvu/152

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trop vous demander que… un petit acompte sur les alezans, ou le reste, à votre idée ?…

Rousselin.

Non ! (Il ouvre son bureau, et en tirant à lui un des tiroirs.) À la Mairie, où en sommes-nous ?

Hombourg.

Oh ! ça va bien !

Rousselin.

Vous y avez été ?

Hombourg.

Parbleu !

Rousselin, à part, en repoussant le tiroir.

Alors, rien ne presse !

Hombourg, qui a vu le mouvement.

C’est-à-dire que j’y ai été… pour prendre ma carte. J’ai même le temps tout juste ! (Rousselin ouvre de nouveau son tiroir et donne de l’argent.) Merci de votre obligeance ! (Fausse sortie.) Vous devriez faire un coup, monsieur Rousselin ; j’ai un bidet cauchois…

Rousselin.

Oh ! assez !

Hombourg.

Étant un peu rafraîchi, ça ferait un poney pour Mademoiselle.

Rousselin, à part.

Pauvre Louise !

Hombourg.

Quelque chose de coquet, enfin, une distraction !