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LE SEXE FAIBLE.

Le Général.

Tu as raison, je suis bête ! il faut être plus raide sur la discipline. Parlons d’autres choses, de toi plutôt ; c’est même pour toi que J’étais venu. On m’a dit que Mme de Grémonville vous avait quittés ?

Paul.

Dieu merci, oui !

Le Général.

Pourquoi ?

Paul.

Parce que j’ai voulu voir son mari. J’ai donc été à Toulouse et j’ai trouvé un homme très convenable, très raisonnable, et qui n’est pas fou le moins du monde.

Le Général.

Tu m’étonnes ! Eh bien, alors ?…

Paul.

Seulement, il a eu avec sa femme des brouilles trop longues à vous expliquer ; mais ce que j’ai appris me donne le moyen de faire chanter la belle-mère, et d’être le maître chez moi.

Le Général.

Oh !… est-ce qu’il y aurait ?… après tout, ça ne me regarde pas, et tu es assez grand garçon pour te conduire ; mais j’ai un avertissement à te communiquer : on se plaint de toi ! et ne serait-ce que par égard pour Mme de Mérilhac et pour M. des Orbières, qui ont été, dans cette affaire-là, charmants…

Paul.

Quelle est ma faute ?