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THÉÂTRE.

Madame de Grémonville.

Que vous auriez faite de vous-même, mon Dieu !

Monsieur de Grémonville.

Que j’allais faire, moi-même… oui.

Paul.

Et qui est… Voyons ! précisez !

Monsieur de Grémonville, obéissant toujours au regard de Mme de Grémonville.

Qui est très bien… très bien… et cela m’étonne !

Paul.

De moi ?

Monsieur de Grémonville.

Oui, car tout à l’heure je viens d’apprendre par ma femme vos coupables égarements.

Paul, croisant les bras.

Vous la croyez ?

Monsieur de Grémonville.

Pourquoi pas ? et je vous blâme, je vous blâme, tout à fait !… On aurait dû me laisser à Toulouse plutôt que de me faire assister à de pareils… tableaux.

Paul.

Ah ! vous aussi ! tout le monde contre moi ! Eh bien, puisqu’on est à me marchander un pardon que j’implore et jusqu’à un amour qui m’appartient, je repousse net toutes les conditions qu’on m’impose. Assez de prières ! Mme de Mérilhac.) Je ne descendrai