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DES INJECTIONS IODÉES

nir l’animal debout, attendu que, dans cette position, la tension de la tumeur est plus facilement obtenue en levant le membre opposé, et la ponction est ainsi facilitée. M. Rey conseille au contraire de coucher préalablement l’animal. Il est, en effet, préférable de ne pratiquer l’opération que lorsque l’animal est abattu, et que le membre sur lequel on doit agir est solidement fixé. Cette précaution offre le double avantage d’assurer la sécurité de l’opérateur contre les mouvements désordonnés auxquels l’animal pourrait se livrer, malgré tous les moyens dont on dispose pour le contenir debout, mouvements qui, en outre, rendraient l’opération difficile et même dangereuse : car au moment où l’instrument traverse la peau, l’animal s’agite violemment, et le trocart peut, en pénétrant trop profondément, léser les tissus sous-jacents et amener des complications plus ou moins graves. Le membre à opérer est placé dans l’extension et si, dans ce cas, il y a relâchement de la poche, il faut avoir soin de la tendre avec la main gauche, qui sert de point d’appui.

B. — Pour opérer sur les séreuses splanchniques, l’animal peut être maintenu debout ou couché. C’est le praticien qui doit juger de la position qu’il doit donner au sujet, et du mode de contention qu’il doit mettre en usage, se basant à cet effet sur le degré d’énergie et d’irritabilité du sujet, ainsi que sur la taille de ce dernier.

C. — La position debout peut suffire pour opérer sur les glandes salivaires, mais seulement lorsque l’a-