pas qu’elle soit alors plus éloignée de la Terre, au contraire elle en est quelquefois plus proche que dans d’autres temps où elle se laisse voir ; & quoique cette Lune soit une planète, qui naturellement ne tire pas à conséquence pour un Soleil, on peut fort bien imaginer un Soleil qui soit en partie couvert de taches fixes, au lieu que le nôtre n’en a que de passagères. Je prendrois bien, pour vous obliger, cette opinion-là, qui est plus douce que l’autre ; mais je ne puis la prendre qu’à l’égard de certaines étoiles qui ont des temps réglés pour paraître & pour disparaître, ainsi qu’on a commencé à s’en apercevoir, autrement les demi-Soleils ne peuvent pas subsister. Mais que dirons nous des étoiles qui disparaissent, & ne se remontrent pas après le temps pendant lequel elles auroient dû assuré ment achever de tourner sur elles-mêmes ? Vous êtes trop équitable pour vouloir m’obliger