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chose que des cysticerques. Tantôt ceux-ci sont privés de leur vésicule qui a été déchirée, tantôt ils sont encore contenus dans une poche d’apparence séreuse, ellipsoïde le plus souvent, parfois globuleuse, remplie de liquide, et dans laquelle on aperçoit par transparence le parasite sous forme d’une tache blanche, qui lui a fait souvent donner le nom d’albopunctatus.

Lorsque la chair musculaire est remplie d’un grand nombre de cysticerques, la tranche présente une série d’alvéoles ou de cellules qui résultent de la division des vésicules ladriques, et à l’entrée de quelques-unes desquelles on aperçoit le corps de l’animal.

Le cysticerque ladrique vit donc dans un kyste adventif, formé de plusieurs enveloppes ; pour l’apercevoir, il faut d’abord inciser ce kyste et écarter les bords de la section. Cette première enveloppe, dit M. Bocquillon, est cellulaire et circonscrit une cavité arrondie ou ovoïde de 8 à 20 millimètres de diamètre. La cavité est remplie par une seconde vésicule, exactement emboîtée dans la première, et pleine de liquide ; elle fait hernie aussitôt que la première est incisée.

Elle est d’un blanc de lait, un peu transparente, et présente dans un de ses points un pertuis peu apparent par lequel peut sortir la tête de l’animal enkysté. Des bords de ce pertuis descend une membrane que tapisse exactement la précédente, et qui se continue du centre du kyste au corps même du