Page:Frédéric II de Prusse - Correspondance avec Voltaire, tome 2.djvu/279

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  • Du Roi.

’ Clrarlottcmbourg , ce 6 1ÎlIÎB’1Z›{-0. MoN clmn Amr, MOn for: ef‍l changé , 6zj’ai af‍lif‍lé auac der- niers momens du roi ,ä fon agonie ,ä fa mvrt- En parvenant ã la royauté , je n’avaîS pas b8f0if‍l aifurémenr dre cette leçon pour être dégoûtë de la vanité des grandeurs humaines. _ J°avais projette un petit ouvrage de méta- phyfique, il s’elt changé en un ouvrage de poli- tique. J e croyais joûter avec l’aimable Voltaire , ôz il me faut efcrimer avec Machiavel (a). En- f‍in , mon cher Voltaire, nous ne fommes point maîtres de notre fort. Le tourbillon des événe- mens nous entraîne ;’ôz il fau: fe laiffer entraîner. Ne voyez en moi, je_vous prie , §u`un citoyen _zélé, un philofophe un peu fceptiqueg mais un ami véritablement f‍idèle. Pour Dieu , ne nfécrívez qu’en homme ., öz méprifez avec moi les titres , les noms, öi tout l’éclat extérieur. V Jufqufà préfent il me relie à peine le temps de me reconnaître ; j`ai des occupations inf‍ií nies : je m’en donne encore de furplus ; mais (4) On voir par la lertre fuivanre que le Roi défgne ici le cf‍irdinzyl de Fleury. , _