Page:Gaboriau - Les Gens de bureau, Dentu, 1877.djvu/34

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ainsi ses occupations (car je ne vous fais pas l’injure de supposer que vous n’en eussiez pas), sans avoir quelques dispositions à prendre, quelques transitions à ménager ; je vous accorde huit jours de répit. Le service n’en souffrira pas. Rien ne presse en ce moment, et d’ici là, je trouverai quelque occupation intelligente à la mesure de vos capacités.

— C’est à vous que j’aurai l’honneur de me représenter ? demanda Romain.

— Inutile, répondit M. Mareschal, vous irez droit au bureau du Sommier. J’aviserai de votre arrivée votre futur chef, M. Ganivet, un homme charmant, avec qui vous n’aurez que des rapports agréables. Sans adieu, Monsieur, et à huitaine.

Romain sortit en se confondant en remercîments, convaincu qu’entre son chef de division et lui, c’en était désormais à la vie, à la mort.