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ACCIPIO
ACCOMODATUS
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recevoir une garantie de qqn, cf. Quinct. 45 ; Verr. 1, 115 ; Sen. Ben. 7, 26, 3 ; [avec prop. inf.] recevoir garantie par caution que : Pl. Most.224 ; Pers. 477 ; Stich. 508 ; Truc. 240 ; Cic. Quinct. 44acceptum ferre, referre, v. acceptum et acceptusab atiquo beneficium, salutem Cic. Verr. 1, 124 ; Sest. 122, recevoir de qqn un bienfait, le salut ; a majoribus accepta equestris dignitas Nep. Att. 1, 1, le rang de chevalier reçu des ancêtres ‖ turris nomen ab insula accepit Cæs. C. 3, 112, la tour a recu son nom de l'île ¶ 8 recevoir = supporter : accipere quam facere præstat injuriam Cic. Tusc. 5, 56, il vaut mieux subir que faire une injustice ; contumeliam Cic. Verr. 2, 58, recevoir un outrage ; repulsam Cic. Planc. 51, subir un échec [dans une élection] ; magnam calamitatem Cæs. G. 1, 31, 6, essuyer un grand désastre ; provideant consules ne quid res publica detrimenti accipiat Cic. Phil. 5, 34, que les consuls veillent a ce que l’état ne recoive aucun dommage, cf. Att. 10, 8, 8 ¶ 9 recevoir = accepter : de plebe consulem Cic. Br. 55, accepter la candidature d’un plébéien au consulat ; excusationem Cic. Læ. 40 ; satisfactionem Cic. Fam. 7, 13, 1, accepter une excuse, une justification ; imperia Cic. Off. 1, 68, accepter les commandements ; condicionem pacis Cæs. G. 2, 15, 6, accepter des conditions de paix ; preces suas acceptas ab diis immortalibus ominati Liv. 42, 30, 8, ayant présagé que les dieux avaient agréé leurs prières ‖ vix accipientibus quibusdam opera locis Liv. 21, 8, 2, certains emplacements permettant à peine les travaux de siège.

chez les com. accipin = accipisne; accepistin = accepistine ‖ fut. ant. accepso Pac. Tr. 325 ‖ inf. accipeiaccipi CIL 1, 202accipiundus Cat. Agr. 2, 5.

accĭpĭtĕr, tris, m., épervier, faucon ; [en gén.] oiseau de proie : Cic. Nat. 3, 47 ; Plin. 10, 21, etc. ‖ [au fig., en parl. d’un homme rapace] Pl. Pers. 409.

fém., Lucr. 4, 1009.

accĭpĭtrīna, æ, f., laitue sauvage : cf. Apul. Herb. 30.

accĭpĭtro, āre, tr., déchirer [à la manière d’un oiseau de proie] : Læv. d. GELL. 19, 7,11.

Accisi, ōrum, m , peuple sarmate : Plin. 6, 21.

accīsĭo, ŏnis, f, action de couper : P.-Nol. Ep. 23, 10.

accīsus, a, um, part. de accido.

Accĭtānus, a, um, d’Acci : Plin. 3, 25 ; Macr. 1, 19, 5.

accītĭo, ōnis, i. (accio), évocation, appel : Arnob. 4, 12.

accīto, āre, tr, faire venir : [décad.]

1 accītus, a, um, ¶ 1 part. de accio ¶ 2 adj., importé, d’origine étrangère :[1] Tac. An. 14, 21 ; H 2, 3.

2 accītūs, abl. ū,[2] m., appel accitu alicujus Cic. Verr. 3, 68,[3] sur une convocation, un appel de qqn, cf. Virg. En. 1, 677 ; Tac. An. 2, 80.

Accĭus, ĭi, m., Accĭa, æ, f., nom de fam. ‖ L. Accius [poète romani] : Varr. L. 6, 80 ; Cic. Fin. 4, 68 ; 5, 32T. Accius Pisaurensis Cic. Br. 275 ; Clu. 62. T. Accius de Pisaurum.

qqf Attius d. les mss.

accīvi, pf. de accio.

acclāmātĭo (adcl-), ōnis, f. ¶ 1 cris à l’adresse de qqn : a) acclamation : [en bonne part] Liv. 31, 15, 2 ; Curt. 7, 2, 7 ; 9, 4, 23 ; Quint. 8, 3, 3 ; Plin. Ep. 1, 8, 17 ; b) [en mauv. part] huée, clameur : Cic. Att. 1, 16, 4 ; Q. 2, 3, 2 ; adversa Cic. de Or. 2, 239, cris hostiles ¶ 2 action de crier : Her. 3, 21 ¶ 3 [rhét.] exclamation : Quint. 8, 5, 11.

acclāmo (adcl-), āvi, ātum, āre (ad et clamo), int. ¶ 1 pousser des cris à l’adresse de qqn ou de qqch, pour protester ou blâmer : a) [abst] acclamatur Cic. Pis. 65, on pousse des cris hostiles, cf. Verr. 2, 48 ; Liv. 34, 37, 3 ; b) aliecui Cic. Br. 256, se récrier contre qqn, cf. Mur. 18 ; Sen. Ep. 47, 13 ; c) [avec prop. inf.] crier en réponse que protester que : Cic. Cæs. 28 ¶ 2 [pour louer] : Plin. Ep. 4, 9, 18 ; 5, 13, 3 ; Suet. Claud. 27 ¶ 2 répondre par des cris : adclamatur « recita, recita » Sen. Ep. 95, 2, en réponse s’élèvent les cris « lis, lis » ; [avec prop. inf.] répondre par acclamation que : Liv. 34, 50, 4 ; [avec ut] en réponse demander à grands cris que : Tac. An. 1,19 ¶ 4 [avec acc. de la chose criée] crier a l’adresse de qqn : servatorem liberatoremque Liv. 34, 50, 9, proclamer qqn sauveur et libérateur ; nocentem Tac. An. 1, 44, par ses cris designer qqn comme coupable.

acclāro (adcl-), āvi, āre (ad et clarus), tr., rendre clair, faire voir clairement : uti tu signa nobis certa adclarassis (= adclaraveris !) Liv. 1, 18, 9, puisses-tu nous donner clairement des signes précis !

acclīnātĭo, ōnis, f., (acclino), couche, lieu de repos : Eccl.

acclīnātōrĭum, ĭi, n., accotoir [d’un lit] : Eccl.

acclīnātus, a, um, part. de acclino.

acclinis (adcl-), e, appuyé à ou contre, adossé a : arboris trunco Virg. En 10, 835, adossé au tronc d’un arbre, cf. Luc. 2, 356 ‖ [fig.] adclinis falsis animus Hor. S. 2, 2, 6, âme penchée vers l’erreur ‖ acclini jugo Ov. F. 5, 154, sur un sommet légèrement en pente.

acclīno (adcl-), āvi, ātum, āre (cf. αλινω), tr., appuyer à ou contre, incliner vers : se ad aliquem Ov.[4] M. 5, 72, se pencher vers qqn ; castro tumulo adclinata Liv. 44, 3, 7, camp adossé à un tertre ‖ [fig.] se ad causam senatus Liv. 4, 48, 9, se donner au parti du sénat.

acclīvis (adcl-), e (ad, clivus), qui a une pente montante [pente vue d’en bas], qui va en montant : leniter ab infimo acclivis Cæs. G. 7, 19, 1, depuis le bas s’élevant en pente douce, cf. Liv. 48, 20, 4 ; valde acclivis Cic. Q. 3, 1, 4, montant fortement.

acclivus, a, um, P. Fest. 59, 16 ; Heges. 5, 46.

acclīvĭtās (adcl-), ātis, f.,montée, pente en montée : Cæs. G. 2, 18, 2 ‖ hauteur, colline : Amm. 14, 2,13

acclīvus, a, um, v. acclivis

acclūdo, , ĕre, tr. (claudo), fermer : Gloss.

Acco, ōnis, m., nom d’un personnage gaulois : Cæs.. G. 6, 4, 1 ; 6, 44, 2 ; 7, 1, 4.

accognosco (adcogn-), ōvi, ĭtum, ĕre, tr., reconnaître : Varr. R. 2, 2, 15 ; Sen. Ep. 118, 12 ; Petr. 69.

accŏla, æ, m. (accolo), qui habite auprès, voisin : Pl. Aul. 406 ; Rud. 616 ; accolæ Cereris Cic. Verr. 4, 111, les voisins du temple de Cérès ; accolæ Oceani Liv. 21, 22, 3, riverains de l’Océan ; pastor accola ejus loci Liv. 1, 7, 5, un berger qui habitait près de là ; accolæ fluvii Tac. An. 1, 79, les cours d’eau voisins, les affluents.

accŏlātus, ūs, m., fait d’habiter auprès : Aug. Psalm. 104, 15.

accŏlens, tis, m., voisin : Plin. 36, 77.

accŏlo (adcŏlo), cŏlŭi, cultum, ĕre, tr., habiter auprès : gens quæ illum locum adcolit Cic. Rep. 6, 19, le peuple qui habite dans le voisinage de cet endroit ; qui Tiberim accolunt Liv. 4, 52, 5, les riverains du Tibre ; Bætis accolitur oppidis Plin. 3, 9, le Bétis est bordé de villes.

accommŏdātē (adcom-), d’une manière appropriée, qui convient ; a) [avec ad] Cic. de Or. 1, 149 ; 138 ; ad naturam accommodatissime Cic. Fin. 5, 24, de la manière la plus conforme à la nature ; accommodatius Cic. Or. 117 ; b) [avec dat.] Aug. Civ. 9, 5 ; Serm. 41, 1.

accommŏdātiŏ (adcom-), ōnis, f., appropriation : Cic. Inv. 1, 9 ‖ esprit d’accommodement : Cic. Verr. 3, 189.

accommŏdātīvus, a, um, approprié au sens : Prisc. 14, 25 ; 37, 20.

accommŏdātŏr, ōris, m., artisan d’on ne sait quel métier : CIL 6, 9105.

accommŏdātus (adcom-), o, um, ¶ 1 part. de accommodo ¶ 2 adj., approprié à : a) ad rem Cic. de Or, 1, 239, approprié à qqch, cf. Cæs. G. 3, 13, 2 ; minime sum ad te consolandum accommodatus Cic. Fam. 5, 16, 1, je suis le moins propre du monde à t’adresser des consolations ; homines ad otium accommodati Cic. Verr. 1, 63, gens faits pour une vie paisible ; b) [avec dat.] nihil est naturæ hominis accommodatius Cic. Off. 1, 42, rien n’est mieux approprié à la nature humaine ; sibi accommodatissimas fabulas eligunt Cic. Off. 1, 114, ils choisissent les pièces qui

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