Page:Garros - De la diète au point de vue thérapeutique.djvu/31

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s’expliquent facilement, si on se rapporte au mode d’action de ce moyen thérapeutique. Le régime diététique en affaiblissait l’économie, diminue aussi les douleurs morbides et combat la fièvre. Rendant le sang plus séreux, moins abondant, la tension artérielle se trouve diminuée, ce qui facilité la circulation de ce fluide dans les vaisseaux des parties enflammées, tout en réduisant la quantité des matériaux qui servent à la formation des produits morbides. Activant l’absorption dans toute l’économie, la résolution tend à se produire par suite de la résorption des éléments épanchés dans les régions phlogosées. En outre, la diète calme la soif, rend la peau sa souplesse et concourt à rétablir les fonctions des organes malades.

D’après ce qui vient d’être dit, il est facile de voir que plus l’inflammation sera étendue, intense, plus les organes affectés seront nécessaires à la vie, plus aussi la diète devra être sévère. Dans ces cas graves, qui compromettent l’existence des animaux, il est préférable de relever l’économie que de la voir détruite par l’inflammation.

Déclin — Lorsque la fièvre s’apaise, que les forces baissent et que la résolution commence à se produire, la diète devient de moins en moins nécessaire ; et autant il serait dangereux de donner des aliments en excès au début et pendant l’augment de ces maladies, autant il serait nuisible de