Page:Garros - De la diète au point de vue thérapeutique.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’air pur, dont les heureux résultats sont dus à l’oxygène qu’il contient, a pour effet non-seulement de brûler, à l’aide de ce gaz, les particules morbides qui abondent dans un organisme malade et qui doivent être détruites pour que la santé soit rétablie, mais encore de faciliter leur élimination en leur permettant de se répandre dans sa masse, et d’être enfin rejetées au dehors à chaque, expiration de l’animal.

Disons cependant que, pour que l’action bienfaisante de l’air se manifeste, il faut que ce fluide remplisse, certaines conditions. Ainsi on commettrait une erreur, en croyant que les malades doivent, pendant la saison froide, être toujours maintenus dans un air chaud ; c’est pourquoi on s’obstine le plus souvent dans les campagnes à fermer le mieux possible toutes les issues, afin d’obtenir cette température qu’on regarde comme indispensable au rétablissement de la santé. Par contre, ceux qui regardent l’air confiné comme nuisible, s’empressent de le purifier en ouvrant toutes les ouvertures et exposent ainsi les animaux à des refroidissements et à l’action funeste des courants d’air, toutes choses qui viennent entraver la marche régulière des maladies.

On atteindra le but désiré, en donnant aux malades assez d’espace pour que l’air reste pur, sans avoir besoin d’être renouvelé par une ventilation quelconque. En outre, la chaleur animale devra