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basus, Héracléon, Théodote et Alexandre. Axiomius seul resta fidèle aux dogmes de Valentin.

Les valentiniens finirent dans la démoralisation la plus complette. Ils prétendirent que les spirituels ne pouvaient se corrompre, et se permirent les plus grands désordres ; ils osaient se nommer la semence d’élection.

M. de Matter termine ainsi son histoire du gnosticisme :

« Sous quelque point de vue que nous puissions l’examiner, soit dans ses doctrines, soit dans son culte, soit dans son influence sur ses partisans, soit dans celle qu’il exerça sur les autres sectes philosophiques ou religieuses, le gnosticisme occupe dans les annales du genre humain une place des plus remarquables. Celui dont l’esprit, en lisant l’histoire, aime à rechercher les causes de cette vaste et rapide succession d’événements, trouvera que le gnosticisme forme un chapitre assez curieux dans les travaux de l’humanité.

Nous croyons que nos lecteurs nous sauront gré de leur avoir fait connaître tous ces détails, sans lesquels il serait difficile de comprendre saint Irénée.