Page:Gevrey - Essai sur les Comores, 1870.djvu/255

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inconvénient des changements de surface, aujourd’hui considérables, car une augmentation de niveau de 0,10m donne une augmentation de surface de plus de 10 hectares, il conviendra d’élever autour du véritable marais une petite levée, suffisante pour parer à une augmentation subite du niveau ; et dans la saison des pluies il sera facile de laisser écouler l’eau mélangée et de la remplacer par de l’eau de mer pure. On arrivera ainsi, peu à peu, à réduire cet immense marais a un simple fossé inoffensif. Conclusion : 1° abandonner la cocoterie du Nord de Pamanzi et les stériles jardins de la pompe et de la ferme ; donner aux bestiaux, pendant la saison sèche, toute l’eau des puits de ce jardins et établir un abreuvoir sur le bord du marais ; 2° cultiver soigneusement en cocotiers la partie de Sud de Pamanzi ; mettre exclusivement en pâturages la partie Nord et y pratiquer les incendies des herbes en temps convenable ; 3° rendre imperméable la jetée de Fongouzou et y établir une ou plusieurs vannes ; entourer d’une petite levée en terre la partie reconnue irréductible du marais ; telles sont les mesures urgentes et indispensables si l’on conserve le chef-lieu à Dzaoudzi.