Page:Gevrey - Essai sur les Comores, 1870.djvu/65

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de vent vers la fin du mois d’octobre 1864, sans pouvoir préciser le jour, dans les parages de Mouzangaïe, côte Ouest de Madagascar. Ce coup de vent aurait duré de onze heures du matin à huit heures du soir. Le matin il ventait du Sud ; le soir, de l’Est au moment de la plus grande force du vent. Ayant relâché ensuite à Mouzangaïe, ce patron dit que les boutres, mouillés en rade, ont peu souffert, et que la végétation n’a pas été détruite.

Nossibé, Anjouan et Mohéli n’ont pas souffert".

Les raz de marée, assez communs, mais peu violents, sont probablement causés par les cyclones qui passent au large des Comores. Aucune perturbation apparente de l’atmosphère ne les accompagne ; pourtant le baromètre les annonce, ordinairement, par une baisse de 3 ou 4 millimètres. On les observe surtout au commencement et à la fin de l’hivernage.

Depuis le tremblement de terre de 1820, on croit avoir ressenti de légères secousses en 1865 ; ce qui ne donnerait que deux ébranlements notables du sol pendant le dernier demi-siècle. Cette stabilité est d’autant plus étonnante que le volcan de la Grande Comore est encore en activité.

III. – FLORE

Aperçu de la Flore. – Disposition générale des végétaux sur les sommets, les versants, les plateaux et les vallées. – Principaux végétaux, non introduits, des forêts, des pâturages, des cultures et des marais. – Végétaux introduits par l’homme.

Le sol des Comores est d’une fertilité prodigieuse, surtout à l’embouchure des vallées où les dépôts d’alluvion