Page:Gille-Gramont - La Muse à bibi, 1879.djvu/43

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Repeuplons !..




Si vous voulez savoir mon goût,
Ben j’gob’pas,—mais là, pas du tout,—
Les p’tit’s femm’smince’;
C’est rien de rien,—des vrais moineaux,—
Et puis on n’attrap’ que des os
Quand on les pince.

J’suis lib’ d’avoir mon opinion,
N’est-c’pas?... Eh ben,v’la ma passion:
C’est la boulotte !
Pa’ c’ que (vous d’vez bien comprend’ça)
Avec ces particuhèr’s-là,
Y a d’ la p’iotc.

Et puis, si vous n’êt’s pas un sot,
Vous pig’rez tout d’ suite l’fin mot
D’ma préférence:
Faut qu’la bourgeoise à l’ouvrier
Pond’ des moutards sans s’faii’ prier,
Et peup’ la France.

C’est pour ça qu’j’aime les gross’smamans,
Avec ell’s, pas d’ désagréments,
Jamais d’ fauss’s couchesI
Tandis qu’ ces femm’sgross’s comme rien
Ça fiche avec un mal de chien
Des p’tits goss’s mouchesI